Un apprentissage plus flexible avec le Digital Learning 3.0

 

Le 4 février 2016, le 11 e colloque Formasup-APEA a eu lieu à Telecom Lille, Ecole d’ingénieur faisant partie de notre réseau. Suite de la 10eme édition, ce colloque a approfondi le sujet sur le digital learning 3.0.

Les différent intervenants, notamment l’équipe Télécom, Sylvain Vacaresse (Maître de conférences Associé à l’Université de Rennes 1, Spécialiste E-learning, dirigeant fondateur du cabinet “Learning Salad “), Jean-Paul Moiraud (Directeur Adjoint de la Faculté de Droit virtuel, Lyon 3), Yves Mauffette (Professeur à l’université du Québec à Montréal et professeur invité au CESI), Jean-Paul Pinte (Docteur en SIC à l’Université Catholique de Lille, Maître de Conférences, cybercriminologue) … ont abordé divers sujets tels que les MOOC, les simulations 3D, la e-certification, les vidéos, le LEA livret électronique d’accompagnement…
Le principal objectif de ce colloque était de répondre aux questionnements que suscite l’introduction du Digital Learning dans la pédagogie, et notamment d’appréhender comment les nouvelles technologies transforment et font évoluer les pratiques. Créer le désir chez les enseignants de se mettre au Digital Learning : tel était également l’objectif de ce colloque.

Génération Y, génération connectée, ” digital natives ” ou ” touch-screen generation “… Avec la naissance de cette nouvelle génération, est aussi venue celle d’une nouvelle pédagogie, adaptée à une société ouverte sur le monde.
Ces nouvelles méthodes pédagogiques acceptent une flexibilité de l’offre de formation. Cela permet en partie, de régler la problématique du temps et ainsi, d’éviter les ” effets de rupture “.
Même si ce sont des formations à distance, cela reste convivial et autorise le jeune à travailler, à apprendre de ses pairs voire, à réaliser une mobilité sans prendre de retard dans sa formation.
Néanmoins, il faut habituer tant les enseignants que les apprenants à ces nouvelles pratiques. Les enseignants doivent changer leur approche sans perdre l’interaction avec l’apprenti. Et l’apprenti lui, doit apprendre à gérer son temps, son travail et à interagir avec les autres dans le cadre de la formation pour que chacun en retire le meilleur.

Plusieurs exemples s’offrent à nous :
Tout d’abord, les vidéos, peu coûteuses et rapidement réalisables, elles permettent de créer un effet de surprise chez l’apprenant et donc de garder son attention. Ce type de réalisation permet l’utilisation d’une multitude de supports (tableau blanc, fond vert météo, extérieur…), elle nécessite aussi avant sa réalisation, la mise en place d’un scénario pour transmettre au mieux le savoir.
Ensuite, les MOOCs “Massive Open Online Courses” sont des cours en ligne ouverts, massifs et gratuits. Ils nécessitent un projet de formation, de créer le MOOC avec pour premier objectif d’accrocher les étudiants, et d’instaurer une collaboration entre eux. Parfois, ce sont les apprenants eux-mêmes qui créent le MOOC.
Ils existent des MOOCs certifiants, c’est-à-dire qui sont reconnus au sein de la formation et qui permettent d’étoffer un CV.

Puis, il y a MOODLE, que la plupart des Universités utilisent. logoCesiIl permet par exemple, de synchroniser les différents sites d’une même antenne. Le CESI, s’en sert pour que tous les étudiants des centres de formation puissent réaliser des QCM en même temps.

Mais il y a aussi, des simulations en 3D, qui permettent que tous les acteurs d’un dispositif (enseignants et étudiants) soient immergés dans un lieu réel et partagent des réflexions.

Avec la matérialisation, ils sont présents réellement dans cet espace. Ce dispositif est utilisé à la Faculté de Droit de Lyon, cela génère une interaction Homme-Homme, Homme-lieu et Homme-objet. Il a été mis en place pour acquérir des codes qui ne peuvent être transmis de façon académique (ex : la manière de dire bonjour à un procureur).

Nous pouvons également citer le Geok’H, qui est une application mobile de geocaching proposée par le Hubhouse de l’Université de Lille 1 dans le but, de sensibiliser les étudiants à entrepreneuriat. L’objectif de cette application est d’aider les étudiants à trouver des balises cachées sur le campus durant un temps donné. Dans chaque balise, il y a une question sur entrepreneuriat. Il y a 10 balises à trouver, avec les indices obtenus, on doit retrouver un entrepreneur.

Enfin, Formasup a créé sa propre plate-forme : MySup, qui permet de réaliser des interactions entre apprenants, maîtres d’apprentissage et tuteurs enseignants. A cette plate-forme, on a intégré la possibilité pour chaque antenne de réaliser un LEA personnalisable.

 

captureBandeauFormasup

 

 

 

 

A l’heure actuelle, il est nécessaire de faire évoluer la pédagogie avec la technologie. Le Digital Learning est une pratique futuriste qui permet de dynamiser la formation. L’apprenant devient acteur de son apprentissage et l’enseignant modernise sa méthode de transmission du savoir. Chacun évolue, innove… preuve que le numérique n’a pas d’âge !

 

Liens vidéos :

Le Digital Learning au coeur des Universités :

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La certification un atout complémentaire :

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